Défense des Berges de l'Asse
Un éditorial sera rédigé, si possible, tous les ans par le SMDBA. Cet article aura pour but de mettre à l’honneur un thème qui nous tient à cœur, d’importance sur le territoire ou bien de refléter le point de vue du Syndicat sur un sujet. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des réactions, questions concernant cet éditorial ou bien si vous souhaitez que nous abordions un sujet précis dans les suivants.
Signature du Contrat de Rivière « l’Asse et ses affluents »
Jeudi 13 décembre à 14h30 à la salle des fêtes de Bras d’Asse aura lieu la cérémonie de signature du Contrat de Rivière.
Déroulement de la cérémonie
Introduction
14h30 : Accueil des invités à l’entrée de la salle polyvalente de Bras d’Asse
14h45 : Ouverture de séance par Gilles PAUL – Président du SMDBA
14h55 : Présentation du Contrat de Rivière et échanges avec la salle (Amandine ALONZO – Chargée de mission au SMDBA)
Discours
15h20 : Gaëlle BERTHAUD – Directrice de la Délégation PACA et Corse de l’Agence de l’Eau RMC
15h30 : Myriam GARCIA – Secrétaire Générale de la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence et Sous-Préfète de l’arrondissement de Digne-les- Bains
15h40 : Signature
16h00 : Vin d’honneur
Communiqué de presse
Le Contrat de Rivière « l’Asse et ses affluents » est l’aboutissement de quatre années de concertation. Les élus locaux, les acteurs économiques, les services des administrations, les usagers, les pêcheurs, les associations de protection de la nature… se sont associés pour définir et élaborer une politique de gestion de l’eau conciliant les besoins du bassin versant, le maintien des usages en place et une gestion durable des ressources aquatiques.
Autour de Gilles PAUL, Président du Comité de Rivière « l’Asse et ses affluents » et du Syndicat Mixte de Défense de Berges de l’Asse (SMDBA), l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, la Région Provence Alpes Côte d’Azur et 13 maitres d’ouvrages co-signeront le contrat qui entrera alors pleinement dans sa phase opérationnelle. Ce contrat marquera un engagement commun des acteurs locaux, des maîtres d’ouvrage, des partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre 46 actions réparties en quatre volets (Gestion de la ressource en eau / Améliorer la qualité de l’eau / Améliorer la qualité des milieux naturels et gestion des inondations / Gouvernance, communication et sensibilisation) sur une durée de 6 ans.
Le Contrat de Rivières représente au total un investissement de plus de 4,4 millions d’euros subventionné à plus de 67 % par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, la Région PACA et l’Europe. Le reste sera assuré par l’autofinancement des collectivités et des structures ayant la maîtrise d’ouvrage d’actions.
Liste des 14 signataires du Contrat de Rivière (par ordre alphabétique) :
- Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
- ASA des Canaux d’Estoublon
- Association GESPER
- Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute Provence
- Communauté de Communes Alpes Provence Verdon, Sources de Lumière (CCAPV)
- Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur
- Fédération Départementale des Associations Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (FDAAPPMA 04)
- Mairie de Barrême
- Mairie de Blieux
- Mairie de Chateauredon
- Mairie de Clumanc
- Mairie de Moriez
- Mairie de Senez
- Syndicat Mixte de Défense de Berges de l’Asse (SMDBA)
Les chauves-souris sur le site de l’Asse
Pour cet éditorial de la rentrée 2018, nous avons choisi d’aborder le thème des chauves-souris, des espèces encore trop mal connues !
La France compte 34 espèces de chiroptères, appelées couramment chauves-souris, dont 29 sont présentes en région PACA. Toutes ont recours à une protection nationale (article L.411-1 du Code de l’Environnement et arrêté ministériel du 23 avril 2007), européenne (Directive Habitats, Convention de Berne) et internationale (Convention de Bonn, CITES).
Le site Natura 2000 de l’Asse en dénombre 7 : le Petit Rhinolophe, le Grand Rhinolophe, la Barbastelle d’Europe, le Petit Murin, le Grand Murin, le Murin à oreilles échancrées et le Minioptère de Schreibers.
Ces chauves-souris, souvent considérées comme malfaisantes par simple méconnaissance, sont menacées par les impacts des activités humaines. Alors, ont-elles toujours cette réputation sulfureuse ?
Les chauves-souris sont des oiseaux.
Mythe ! Ce sont des Mammifères ! Contrairement aux oiseaux, les chiroptères ont des poils, deux paires de membres et les femelles allaitent les petits.
Pour voler, les chauves-souris se servent de leurs mains ailées. En effet, au cours de l’évolution, les doigts se sont allongés et une fine membrane appelée « patagium » les a relié pour former une aile.
Ce sont donc les seuls mammifères capables du vol actif.
Les chauves-souris vivent dans nos maisons.
Effectivement les chauves-souris peuvent cohabiter avec nous ! Elles apprécient les combles, les greniers, les caves et toutes fissures dans les murs ou charpentes. On peut également les apercevoir sous les tuiles, derrière les volets ou dans un tas de bois.
On les trouve également dans les grottes, les cavités souterraines, sous les ponts, ou en forêt dans les cavités arboricoles. Lors de leurs déplacements, elles empruntent des structures linéaires du paysage appelées « corridors écologiques » comme les haies, les cours d’eau, etc…
Les chauves-souris se nourrissent de sang !
Les seules espèces qui se nourrissent de sang sont en Amérique ! En France toutes nos chauves-souris sont insectivores.
Nocturnes, elles chassent la nuit et ont développé l’écholocation pour se diriger et localiser leurs proies. En effet, elles émettent des ultra-sons par la bouche ou les narines, lesquelles vont rebondir sur des obstacles (proies, murs, objets) et revenir sous forme d’échos à leurs oreilles. L’écho perçu donne des indications sur la distance, la vitesse et la forme de la proie. Tout ça en quelques secondes !
Les chauves-souris pullulent !
Mythe ! Le taux de reproduction d’une chauve-souris est très faible. Elle ne fait qu’un seul petit par an ! Les femelles se regroupent en colonie l’été pour la mise-bas. Les nouveau-nés mettront seulement quelques semaines pour apprendre à voler et atteindre leur taille adulte.
Après l’élevage des jeunes, mâles et femelles quittent leurs gîtes estivaux pour rejoindre leurs gîtes hivernaux. Ces déplacements sont propices aux rencontres et l’automne annonce la période des accouplements !
Les chauves-souris profitent de la présence des derniers insectes pour finir leurs réserves avant de rentrer en hibernation. Leur métabolisme ralentit, leur fréquence cardiaque, respiratoire et leur température diminuent durant tout l’hiver.
Vient ensuite le printemps, la chasse reprend et les femelles reprennent des forces pour leur période de gestation. Les déplacements sont nombreux afin de chercher des gîtes de reproduction et recommencer un nouveau cycle avec la suivante mise-bas.
Les chauves-souris mordent les humains !
Les chauves-souris ne s’attaquent pas aux humains, et encore moins aux cheveux des femmes !
En réalité, elles sont utiles à l’Homme grâce à :
- Leur régime alimentaire : insectivores, elles nous débarrassent des insectes et surtout des moustiques !
- Leur excrément, appelé « guano » est un excellent engrais naturel.
- Leur système d’écholocation est exploité en recherche pour améliorer l’autonomie des malvoyants
De la connaissance à l’action …
Vous l’aurez compris, les chauves-souris sont victimes de beaucoup de préjugés.
Mieux connus aujourd’hui, chacun peut agir pour leur préservation de différentes façons :
Eviter l’utilisation des pesticides. En effet, ces produits éliminent les insectes et réduisent donc la ressource alimentaire de nos mammifères volants. Ils sont également à l’origine d’un empoisonnement des chauves-souris.
Limiter le dérangement des colonies durant leur période de reproduction ou d’hibernation.
Préférer les huiles naturelles ou substances à base de perméthrine et cyperméthrine pour le traitement des charpentes. Les produits type Lindane, TBT, DDT sont nocifs.
Laisser les arbres vieillir et garder les morts sur pied, sources d’abris.
Envisager l’installation de nichoirs à chauves-souris, offrir des accès sur une porte ou un mur (via des ouvertures de type boite à lettre).
Utilisation d’un composte, source de nourritures aux insectes
Prendre en compte les chauves-souris dans la rénovation de vos bâtiments.
Préserver les haies et points d’eaux dans vos jardins, ils constituent des sites de chasse et des continuités écologiques pour le déplacement de ces animaux.
Bannir toute source d’éclairage permanent qui augmente leur risque de prédation par les chouettes et hiboux.
Comment fonctionne une tondeuse robot ?
Qui n'a pas encore contacté le problème que les robots tondeurs pourraient se poser: Un appareil qui tond automatiquement la pelouse - comment cela fonctionne-t-il même? Dans cet article de blog, nous expliquerons comment fonctionne un tondeuse robot.
Installation et câble périphérique
Pour mettre en marche une tondeuse robot , il faut placer un câble périphérique autour de toute la zone à tondre. Le câble périphérique est connecté à la station de charge et crée une boucle d'induction.
Grâce au signal, le tondeuse robot est en mesure de définir la zone de tonte. De plus, les obstacles tels que les parterres de fleurs, les étangs ou les buissons peuvent être exclus et le robot les contournera.
Le câble périphérique est-il vraiment nécessaire?
De nombreux clients demandent s'il est nécessaire - même sur une zone entièrement clôturée - de poser un câble périphérique. La réponse est oui! Si le fil est manquant ou interrompu, le tondeuse robot affiche un message d'erreur et s'arrête. Les tondeuses robot sans fil entièrement automatiques ne peuvent pas encore être achetées.
Tondeuses robot pour différentes tailles de pelouse disponibles
La surface de sortie du robot de tonte varie d'un modèle à l'autre. Pendant ce temps, il existe des appareils disponibles pour les petits jardins ainsi que pour les grandes propriétés .
Pour atteindre la puissance indiquée, une tondeuse robot doit fonctionner une semaine . Des irrégularités ou des pentes peuvent provoquer que la sortie de zone indiquée ne soit pas atteinte. Par conséquent, nous recommandons des modèles plus puissants pour les pelouses complexes.
Les pauses doivent être compensées par une sortie de zone plus élevée
Si une tondeuse robot est utilisé sur une petite pelouse, l'autonomie nécessaire diminue, ainsi que l'usure. Si une tondeuse robot ne fonctionne pas pendant la journée, en raison du fait que des enfants ou des animaux restent sur la pelouse, nous recommandons un modèle avec une puissance surfacique élevée correspondante.
Tondre et fertiliser en une seule étape
Une fois le câble périphérique placé, le tondeuse robot prendra automatiquement en charge l'entretien de la pelouse. Avec des lames rotatives, il raccourcit l'herbe. La hauteur de coupe est réglable. Grâce au fonctionnement continu, seule une courte pièce est coupée le brin d'herbe. Les fines boutures tombent au sol sous forme de paillis , où elles servent d' engrais naturel et fournissent de l'humidité. Les boutures de pelouse n'ont plus besoin d'être éliminées.
Les lames des robots tondeuses
Il existe différents types d'entraînements de tondeuse. La plupart des modèles de tondeuses à gazon robotisées sont équipés d'un disque rotatif sur lequel sont montés trois lames flottantes . Les modèles Robomow (non disponibles au Royaume-Uni) sont livrés avec un couteau solide à deux ou trois lames. Ainsi, ces modèles conviennent mieux aux pelouses avec des aubaines ou des feuillages. En règle générale, la zone de tonte doit être exempte d'obstacles tels que des pierres ou des branches.
Les tondeuses automatiques sont-elles sûres ?
Tous les robots de tonte de pelouse sont équipés de capteurs sensibles . Les capteurs laissent les lames s'arrêter dès que le tondeuse robot est soulevé ou incliné. Un capteur reconnaît si le robot rencontre un obstacle. L'appareil s'arrête et change de direction. De plus, tous les robots ont un bouton d'arrêt d'urgence saisissant.
Malgré toutes ces mesures de sécurité, les appareils ont toujours des lames tranchantes. Par conséquent, les enfants et les animaux domestiques ne doivent pas jouer sur la pelouse pendant que le robot fonctionne.
Le gobie à taches noires dans nos rivières
Suite à la découverte en juin 2017 du gobie à taches noires dans un plan d’eau de la vallée de l’Asse, la fédération de pêche des Alpes de Haute Provence, le SMDBA, l’Agence Française pour la Biodiversité ainsi que tous les acteurs du milieu aquatique se mobilisent afin de limiter l’impact de ce nouvel habitant de nos rivières.
Pour cet éditorial de la rentrée 2017, nous avons donc choisi d’aborder le thème des espèces envahissantes et plus précisément de ce petit poisson si inquiétant !
Qu’est-ce qu’une espèce envahissante ?
Le terme espèce « exotique envahissante » ou « invasive » définit une espèce animale ou végétale d’origine exotique qui devient une source de perturbations pour la biodiversité des écosystèmes naturels où elle est présente.
Ces espèces sont le plus souvent introduites par l’homme de manière intentionnelle ou accidentelle (horticulture, pêche, agriculture, animaux de compagnie …) dans un milieu où elles n’étaient pas présentes à l’origine. L’absence de prédateurs et les conditions environnementales favorables leur permettent alors de se développer dans ce nouvel environnement au détriment des espèces locales moins compétitrices.
Les espèces exotiques envahissantes sont aujourd’hui considérées comme une des principales causes de diminution de la biodiversité dans le monde et particulièrement dans les systèmes insulaires très fragiles. Cependant toutes les espèces exotiques ne sont pas forcément invasives, en effet une espèce n’est considérée invasive qu’à partir du moment où sa prolifération est très importante et nuisible au milieu.
En France, on peut citer comme exemples d’espèces invasives la tortue de Floride (Trachemys scripta elegans), le ragondin (Myocastor coypus), l’ailante (Ailanthus altissima) … et notre fameux gobie à taches noires (Néogobius mélanostomus).
Qui est le gobie à taches noires?
Le gobie à taches noires est un petit poisson d’environ 8 à 12cm en moyenne. On le trouve en Amérique du Nord, en Asie et en Europe où il est originaire des mers d’Azov, Caspienne et Noire.
Il possède deux nageoires dorsales dont la première, plus petite, porte une tache noire. Ses écailles sont de couleur brune à gris foncé avec des taches sombres. Ses yeux sont globuleux et proéminents. Ses nageoires pelviennes sont soudées (en ventouse ou disque) afin de lui permettre de se fixer au substrat.
Le gobie à taches noires est un poisson euryhalin ce qui signifie qu’il peut vivre à la fois dans l’eau douce ou bien dans l‘eau salée. On peut donc le trouver le long des côtes, dans des estuaires mais aussi dans des lacs et des rivières.
C’est un poisson qui ressemble au chabot (Cottus gobio) que nous connaissons bien dans nos rivières. Dépourvu de vessie natatoire, il se déplace très peu et on le retrouve posé sur le fond dans des substrats rocailleux ou riches en végétation.
Le gobie à taches noires est très vorace, il se nourrit d’invertébrés, d’œufs et de petits poissons. Il est capable de faire varier son régime alimentaire en fonction des ressources présentes dans le milieu.
Les adultes atteignent la maturité sexuelle à 3-4 ans pour les mâles et 2-3 ans pour les femelles. En période de reproduction les mâles deviennent noirs avec la nageoire caudale bordée de blanc ou de blanc-bleu. Ils construisent un nid de forme ronde composé de substrat solide (pierre, racines, bois) où la femelle déposera les œufs. Les mâles veillent ensuite au développement des œufs jusqu’à l’éclosion puis sur les juvéniles.
Le gobie à taches noires n’est pas un bon nageur, sa propagation est donc plutôt lente. Mais sa résistance à une mauvaise qualité de l’eau et une faible concentration d’oxygène, lui confère un avantage sur les autres poissons et lors des transports accidentels (coque de bateaux…).
Les impacts du gobie à taches noires sont encore très peu connus en France. Cependant sa présence en Amérique du Nord a affecté de manière négative les populations de chabots tachetés (Cottus bairdi) : les juvéniles mangent leurs larves et leurs œufs, les mâles adultes les chassent des aires de frai. Il pourrait ainsi menacer les poissons de nos rivières comme le chabot ou l’apron du Rhône (Zingel asper).
Quelles actions peuvent être menées ?
Même si une éradication des individus présents dans la vallée de l’Asse semble difficilement réalisable, quelques actions ont pu voir le jour. La Fédération de Pêche du 04 travaille actuellement à des pêches pour investiguer les zones concernées par l’apparition potentielle ou avérée du gobie. De plus, une interdiction de pêche a été fixée le 12 mai 2017 sur le lac de Brunet où les poissons ont été identifiés afin de limiter le risque de dispersion.
A l’échelle locale vous pouvez vous aussi participer en signalant la présence de gobies à la Fédération de Pêche ou aux syndicats de rivière. Il est bien sûr demandé aux pêcheurs de ne surtout pas utiliser de gobies comme appât et à la population de ne pas les introduire dans les milieux aquatiques. En effet, ceci entraînerait des dégâts considérables sans retour en arrière possible.
Rappel réglementaire :
La loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages comprend une section relative au « contrôle et à la gestion de l’introduction et de la propagation de certaines espèces animales et végétales ».
l’article L 411-5 interdit l’introduction dans le milieu naturel d’espèces animales et végétales dont la liste est fixée par arrêté.
l’article L 441-6 interdit l’introduction sur le territoire national, la détention, le transport, le colportage, l’utilisation, l’échange, la mise en vente, la vente ou l’achat de tout spécimen vivant de ces espèces. Il existe cependant des dérogations pour certaines structures et motifs d’intérêt général.
l’article L 411-8 permet, dès que la présence dans le milieu naturel d’une de ces espèces est mentionnée, d’engager des mesures pour les capturer, les prélever, ou les détruire.
l’article L 411-9 permet d’élaborer et de mettre en oeuvre des plans nationaux de lutte.
l’article L 415-3 punit de 2 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende le fait d’introduire volontairement dans le milieu naturel, de transporter, colporter, utiliser, mettre en vente, vendre ou acheter un spécimen d’une espèces animale ou végétale en violation des articles L 411-4 à L 411-6 ou des règlements et des décisions individuelles pris pour leur application.
Un décret (en cours de publication) définit également l’existence de listes d’espèces dont l’introduction est interdite dans le milieu naturel, listes formalisées par des arrêtés interministériels.
L’équipe du SMDBA espère que cet éditorial vous a plu et vous donne rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau sujet.
En cas de doutes sur une espèce de poissons, n’hésitez pas à contacter la fédération de pêche départementale ou les syndicats de rivière. Une photo avec l’intégralité du corps du poisson bien visible pourra leur permettre de vous aider pour l’identification.
(Sources : DORIS – Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques)
Rédacteur : Morgane OLIVIER
Le Syndicat
Le Syndicat Mixte de Défense des Berges de l’Asse a été créé en 1960. Jusqu’en 2013, il ne concernait que les communes de l’aval du bassin versant. Les communes de l’amont ont adhéré en 2013.
Syndicat Mixte de Défense des Berges de l'Asse Bassin-versant-Asse
Les membres actuellement adhérents du syndicat sont :
Les communes de Barrême, Beynes, Blieux, Bras d’Asse, Châteauredon, Chaudon-Norante, Clumanc, Entrages, Estoublon, Mézel, Moriez, Saint Julien d’Asse, Saint Lions, Senez, Tartonne (15 communes)
La communauté d’agglomération Durance Lubéron Verdon qui représente Brunet, Le Castellet, Oraison et Valensole
Selon l’article 3 des statuts du SMDBA, le syndicat a pour objet, au sein du périmètre des adhérents, d’assurer ou de promouvoir toutes les actions nécessaires à :
- L’écoulement des eaux
- La conservation qualitative et quantitative
- L’amélioration et à la meilleure utilisation du patrimoine hydraulique
- La conservation des terres riveraines et à la maintenance des ouvrages s’y rattachant
- Assurer l’animation du site Natura 2000 « L’Asse »
Conseil Syndical
La gestion du syndicat est réalisée par les élus locaux des collectivités adhérentes.
Le Conseil Syndical est constitué des représentants désignés par les collectivités adhérentes, à raison de deux représentants (un délégué et un suppléant) par collectivité.
Il est chargé d’administrer le syndicat. Il délibère sur toutes les questions qui lui sont soumises et qui intéressent le fonctionnement du Syndicat (programme de travaux, budget…).
- PAUL Gilles est le Président du SMDBA.
COMMUNE DÉLÉGUÉ SUPPLÉANT
Barrême M. BEE Sébastien M. FERAUD Olivier
Beynes M. BERNARD Julien M. BLANC Francis
Blieux M. GUICHARD René Mme QUINOT Véronique
Bras d'Asse M. PAUL Gilles M. CLER Michel
Châteauredon M. BIEBER Frédéric M. CRAPEZ Marcel
Chaudon-Norante M. IMBERT Marcel M. CALAMUSO Michel
Clumanc M. CLEMENT Benoît M. MOLLING Bruno
Entrages M. MOSCIONI Louis M. PAULUS Christian
Estoublon M. BARTOLINI Antoine M. PANTALACCI Jean-Dominique
Mézel M. Eric AMBROIS M. GATTO Pierre
Moriez M. COULLET Alain M. DOL Serge
Saint Julien d'Asse M. LEBRE Fabien M. AUTRIC Marc
Saint Lions Mme ISNARD Madeleine M. CALVI Pierre
Senez M. GUES Yves Mme REBUFFEL Chantal
Tartonne M. CHAILLAN Hugues M. SERRA François
Oraison M. VITTENET Michel M. BENAITON Jean-Marie
Brunet M. FRANCK Bernard M. ROUX Thierry
Le Castellet M. ARMELLIN Jean-Pierre M. GARCIA Henri
Valensole M. JAUFFRET René Mme LINDENMEYER Sylvie
Vous trouverez ci-dessous les comptes rendus des derniers conseils syndicaux:
Compte Rendu Conseil Syndical du 14-06-2016
Compte rendu du Conseil Syndical du 28 Septembre 2016
Equipe technique
Le personnel du SMDBA se compose de :
Ophélie CUSSAC
En poste depuis aout 2018. Elle est chargée de l’animation du site Natura 2000 de l’Asse et également de la gestion administrative et comptable du Syndicat.
Amandine ALONZO
Amandine ALONZOEn poste depuis mars 2014. Elle est chargée de l’élaboration du contrat de rivière et du suivi des dossiers techniques.
Morgane BANSARD
En poste depuis juillet 2018. Elle est chargée des diagnostics terrain sur l’Asse et les cours d’eaux orphelins
Contrat de Rivière « l’Asse et ses affluents »
Qu’est-ce que le contrat de milieu de l’Asse ?
Le Contrat de milieu est un outil contractuel basé sur le volontariat, il n’est pas réglementaire. C’est un accord technique et financier entre partenaires (préfet, Agence de l’Eau et les collectivités locales) pour une gestion globale, concertée et durable. Il permet d’établir un programme d’actions sur 5 ans.
Programme d'actions du Contrat de milieu de l'Asse
Le syndicat initie actuellement une réflexion pour mettre un place un contrat de milieu sur le bassin versant de l’Asse. En effet plusieurs enjeux sont présents :
Gestion de la ressource en eau car le bassin versant de l’Asse a été identifié en situation de déséquilibre quantitatif
Atteindre les objectifs de bon état écologique et chimique des masses d’eau fixés par la Directive Cadre sur l’Eau et le SDAGE Rhône-Méditerranée
Concilier l’occupation du territoire et la préservation des milieux aquatiques
Le contrat de milieu se déroule en plusieurs phases :
Les différentes phases du Contrat de milieu de l'Asse
Documents relatifs au Contrat de Rivière
Projet de Contrat de rivière (document définitif) :
Tome 1 – Document technique
Tome 2 Fiches actions
Tome 3 Synthèse
Tome 4 Document contractuel
L’avant-projet de Contrat de Rivière Asse
Synthèse de l’avant-projet
Arrêté préfectoral fixant la composition du Comité de Rivière
Natura 2000
Qu’est-ce que Natura 2000 ?
Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels à travers toute l’Europe, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces (faune/flore) et des habitats qu’ils possèdent.
Logo Natura 2000 logo-union-europeenne-2
Le réseau européen Natura 2000 comprend deux types de sites désignés par les états membres de l’Union Européenne :
Des Zones de Protection Spéciales (ZPS) au titre de la directive « Oiseaux » (1979), visant la conservation des espèces d’oiseaux sauvages ou d’aires de reproduction, d’hivernage ou de relais des oiseaux migrateurs.
Des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ou site d’importance communautaire (SIC) au titre de la directive « Habitats, Faune et Flore sauvages » (1992) et visant la conservation des types d’habitats et des espèces animales et végétales.
Natura 2000 - Alpes de hautes provence Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 dans le 04
Vous pouvez trouver plus d’informations sur les sites Natura 2000 du département des Alpes de Haute Provence
Quels sont les objectifs de Natura 2000 ?
Natura 2000 privilégie la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable qui tient compte des préoccupations économiques et sociales.
Les sites Natura 2000 ne sont pas des sanctuaires mis sous cloche ou aucune activité humaine n’est possible. Les objectifs principaux sont de préserver la diversité biologique et de valoriser le patrimoine naturel en prenant en compte les spécificités locales d’un territoire.
Le but est de concilier préservation de la nature et enjeux socio-économiques. En effet la biodiversité mise en évidence par la création d’un site est souvent étroitement liée aux activités humaines qui y sont pratiquées (pastoralisme, canaux d’irrigation, prairies de fauche…).
L'élevage bovin dans la Vallée de l'Asse
L'élevage bovin dans la Vallée de l'Asse
Comment fonctionne un site Natura 2000 ?
Un comité de pilotage (COPIL) est établi au moment de la désignation du site Natura 2000. C’est un organe officiel de concertation et de débat qui est désigné par le préfet de département. Ce COPIL est présidé par un élu local et regroupe l’ensemble des acteurs concernés.
Le COPIL conduit l’élaboration du document d’objectifs (DOCOB) d’un site Natura 2000.
Réunion du COPIL du site de l'Asse
Réunion du COPIL du site de l'Asse
Pour chaque site Natura 2000, le document d’objectifs va définir les mesures de gestion à mettre en œuvre. C’est à la fois un document de diagnostic et d’orientation pour la gestion et les actions de conservation. Cette gestion est menée par une structure animatrice (Parc, ONF, Syndicat…) qui rendra compte chaque année au COPIL des progrès réalisés.
Pour télécharger le DOCOB du site de l’Asse, cliquer sur les liens ci-dessous.
DOCOB Asse Tome 1
DOCOB Asse Tome 2
La Charte Natura 2000
La Charte Natura 2000 permet de favoriser les usagers respectueux des habitats et des espèces et qui s’engagent dans leur quotidien à préserver cette biodiversité. Elle a pour objectif la poursuite des pratiques existantes qui ont permis le maintien des habitats et des espèces d’intérêt communautaire.
Un canal d'irrigation
La charte est un engagement de 5 ans. C’est un dispositif contractuel comme les contrats Natura 2000 mais comprenant un engagement plus léger que les contrats et donc sans contrepartie financière. En effet, cette démarche ne doit pas engager un investissement personnel et financier important car il s’agit davantage d’une poursuite des pratiques ou de certaines actions à éviter. La Charte permet cependant, comme les contrats, une exonération de la TFNB (Taxe sur le Foncier Non Bâti).
La charte du site de l’Asse fait partie du Document d’Objectifs et a été validée par le Comité de Pilotage. Elle prévoit des engagements contrôlables et/ou des recommandations non obligatoires.
Sa signature est une marque d’adhésion aux objectifs de conservation définis dans le DOCOB, mais aussi la preuve d’une démarche de gestion de qualité, menée par le signataire et lui permet de faire reconnaitre ces bonnes pratiques à travers son engagement.
Cliquez sur le lien suivant pour télécharger la Charte Natura 2000 du site de l’Asse.
Charte Natura 2000 du site de l’Asse
Qui peut souscrire à la Charte Natura 2000 ?
Les propriétaires, locataires, associations ou autres possédant une parcelle au sein du périmètre du site Natura 2000, peuvent souscrire à la Charte Natura 2000.
Outre les activités courantes se déroulant sur le site comme le pastoralisme, les pratiques agricoles et sylvicoles, toutes les activités pratiquées sur un site Natura 2000 (comme les activités de loisirs) peuvent être concernées par la charte.
Comment souscrire à la Charte Natura 2000 du site de l’Asse ?
Vous pouvez le faire en contactant le SMDBA et l’animatrice Natura 2000 du site.
Le propriétaire envoie ensuite à la DDT la charte signée et un formulaire d’adhésion comprenant la liste des parcelles cadastrales engagées par grands types de milieux et un plan de situation précis.
Bassin de l’Asse
Qu’est qu’un bassin versant ?
Le bassin versant représente l’ensemble d’un territoire drainé par un cours d’eau et ses affluents.
Dans un bassin versant, l’eau se fraye des chemins sur et dans les sols. Elle prend en charge des particules : sédiments, matière organique, produit chimiques, …
Bassin de l'Asse
Le bassin versant de l’Asse de situe dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le département des Alpes de Haute de Provence. Il est limitrophe des bassins versants de la Bléone au Nord, de l’Issole à l’Est, du Verdon au Sud-Est et du Colostre au Sud.
L’Asse s’écoule sur un bassin versant de 693 km2 et parcours 130 km avant de confluer avec la Durance (rive gauche) juste au Sud d’Oraison. Ce bassin hydrographique couvre tout ou partie du territoire de 29 communes.
Le bassin versant de l’Asse est caractérisé par un relief très contrasté (altitude variant de 2282 à 320 m) conduisant à une grande hétérogénéité dans l’occupation des sols.
C’est encore une des rares rivières méditerranéennes françaises libres de tout aménagement hydraulique, ce qui lui confère un écoulement quasi naturel.
L’Asse et ses affluents
L'Asse et ses affluents - Reseau hydrographique
L’Asse est issue de la réunion sur la commune de Barrême des « trois Asses » :
Asse de Clumanc
Asse de Moriez
Asse de Blieux
Entre Barrême et la Clue de Chabrières, l’Asse s’écoule superficiellement dans des gorges où les apports latéraux sont réduits.
Puis, en aval de la clue, l’Asse est formée d’une plaine alluviale.
L'Asse à Bras d'Asse
L'Asse à Bras d'Asse
Le principal affluent de la partie aval est l’Estoublaïsse qui conflue avec l’Asse à Estoublon.
Affluent Estoublaïsse
Affluent Estoublaïsse
Une des particularités l’Asse est la présence d’adoux, qui s’observent tout au long de son parcours.
L'adoux de Malvallon
L'adoux de Malvallon
Qu’est-ce qu’un adoux ?
Un adoux est un petit affluent situé en lit majeur, alimenté par des résurgences de la nappe alluviale ou des sources de pied de versant. Ils sont caractérisés par un débit relativement constant et des eaux de bonne qualité.
L’Asse : rivière en tresses
L’Asse dans sa partie aval est une rivière torrentielle à lit en tresses, caractérisée par :
Un lit mineur large et constitué des sédiments (galets, graviers et sables) transportés par la rivière
Des berges peu élevées
Une grande capacité de charriage
Un lit constitué de bras multiples très mobiles
Des bancs se forment puis s’érodent au gré des crues
Ces caractéristiques entrainent :
Une mobilité latérale importante
Les berges peuvent être emportées sur des distances importantes. Elles sont particulièrement vulnérables aux crues courantes ou aux écoulements en fin de crue.
Une difficulté pour la végétation alluviale à se développer de façon pérenne
La mobilité importante du lit mineur entraîne un cycle de végétalisation incessant, les boisements au bord de la rivière sont par conséquent généralement jeunes.
Une diversité des habitats piscicoles
Liée à la succession de radiers (peu profond et écoulement rapide) et de mouilles (plus profond, faible vitesse du courant).
Les rivières en tresses rendent de nombreux services :
Capacité d’autoépuration des eaux importante
Dynamique due à la mobilité importante du lit mineur crée et entretient une mosaïque d’habitats naturels à l’origine d’une grande diversité faunistique et floristique
Les activités humaines et les usages
Surpeuplés dans les années 1850, les villages des Préalpes ont subi l’exode rural, puis les effets de la restauration des terrains de montagne.
Le territoire est de composante rurale et la vallée est peu peuplée. La population est de 17 450 habitants en 2012.
Le bassin versant de l’Asse est essentiellement occupé par des :
Forêts, 39% de la surface totale et situées principalement dans la partie amont
Terres à vocation agricole, 15,7% de la surface totale localisées majoritairement dans la plaine aval
Les activités humaines et les usages - Occupation des sols
La voie des « Chemins de fer de Provence » (ligne Nice – Digne) traverse le bassin versant sur environ trente kilomètres, de Moriez jusqu’à la halte de Mézel-Châteauredon. L’exploitation de la ligne est confiée à la Régie Régionale des Transports de la Région PACA.
La « route Napoléon » (RN85) traverse le territoire sur environ trente kilomètres, des clues de Taulanne à Châteauredon. Les routes nationales N202 et N85 sont très fréquentées.
L’agriculture est au centre du territoire, autant d’un point de vue économique que paysager mais aussi écologique. La Superficie Agricole Utile (SAU) déclarée à la PAC 2010 s’élève à 17 500 ha soit 25% de la superficie totale.
L’agriculture doit faire face à une pression foncière sur ce territoire. L’augmentation du prix des terres peut représenter une motivation à la vente de parcelles. En effet, de nombreuses terres perdent leur vocation agricole au profit de l’urbanisation.
La vallée se divise en deux grands sous-ensembles : une partie aval en dessous de la Clue de Chabrières, dominée par les grandes cultures et une partie amont au-delà de la Clue de Chabrières dominée par l’élevage ovin.
Assolement global du bassin versant de l'asse
L’irrigation est importante pour le territoire et elle permet d’assurer la diversification des productions et donc des débouchés.
Cette vallée a été profondément modifiée en un siècle. La reforestation a totalement modifié le paysage suite à la déprise agricole. Le département des Alpes-de-Haute-Provence était à l’origine un département très agricole ou seules les pentes de montagne inaccessibles n’étaient pas exploitées. A partir de la seconde moitié du 19e siècle, l’Etat, dans un souci de lutte contre l’érosion, a engagé une Restauration des Terrains en Montagne. L’enjeu était de protéger les sols du ravinement et de l’érosion pour maintenir leur potentiel agricole et protéger les vallées des inondations. Les sols ont donc été reboisés.
Aujourd’hui, compte-tenu du recouvrement forestier sur le site de l’Asse (52%), l’activité sylvicole représente une part prépondérante dans les relations économiques locales. La forêt est exploitée dans le but de produire du bois d’industrie pour la filière papier.
Peu d’activités récréatives sont développées autour de l’eau et des milieux aquatiques car les conditions hydrologiques n’y sont pas favorables.
Le site de l’Asse n’est pas un lieu touristique (données DOCOB site de l’Asse, Tome 1).
Cours d’eau peu attractif, ne se prêtant pas à des activités aquatiques
Quasiment pas d’aménagements touristiques dans la vallée
La randonnée de montagne est le seul facteur d’attrait touristique. Néanmoins, la fréquentation reste faible
Faible développement de l’hébergement temporaire (campings, gîtes, chambres d’hôtes…)
Patrimoine naturel et géologique
L’Asse et ses affluents constituent des milieux naturels d’exception encore relativement préservés.
Qu’est qu’une ZNIEFF ?
Une ZNIEFF est une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique. C’est un territoire où les scientifiques ont identifié des éléments rares, remarquables, protégés ou menacés du patrimoine naturel. L’inventaire ZNIEFF est un outil de connaissance. Il ne constitue pas une mesure de protection juridique directe.
Patrimoine naturel et géologique - ZNIEFF
Une partie du bassin versant de l’Asse appartient à la Réserve Naturelle Nationale Géologique de la région de Digne. Cette réserve se caractérise par une diversité de paysages exceptionnels où se côtoient le temps de l’Homme et le temps de la Terre. Véritable musée à ciel ouvert, elle est destinée à protéger les roches, fossiles et paysages du territoire. Elle est gérée par le Département des Alpes de Haute Provence.
18 sites géologiques, dont 10 sur le bassin versant de l’Asse, sont classés réserves naturelles nationale où l’extraction et le ramassage de toute forme fossile y sont interdits. Autour de ces sites, un périmètre de protection des réserves naturelles nationales a été créé. L’extraction des fossiles y est interdite et le ramassage des formes naturellement dégagées est toléré, s’il est pratiqué en quantité limitée.
Les Mesures Agro Environnementales Climatiques (MAEC)
Qu’est-ce qu’une MAEC ?
Une MAEC vise à favoriser la mise en œuvre de pratiques agricoles favorables à l’environnement par un exploitant agricole volontaire. Ceci en contrepartie d’une rémunération annuelle qui correspond aux coûts supplémentaires et aux manques à gagner liés à la mise en place de la MAEC.
Le Pastoralisme dans la Vallée de l'Asse
Le Pastoralisme dans la Vallée de l'Asse
Les MAEC sont définies en combinant des engagements unitaires variés : conversion à l’agriculture biologique, limitation de la fertilisation, maintien de l’irrigation gravitaire, entretien des haies, maintien de l’ouverture de milieux, retard de fauche des prairies etc.
Pour télécharger la liste des combinaisons d’engagements unitaires qui peuvent être engagés sur l’Asse, cliquez sur le document ci-dessous.
Liste des MAEC proposÇes sur le territoire Asse-Monges
Ces combinaisons sont définies dans un Projet Agro Environnemental Climatique (PAEC) qui est porté par le Syndicat mixte du massif des Monges et le Syndicat mixte de défense des berges de l’Asse et modifiable chaque année.
Pour télécharger le PAEC du site de l’Asse/massif des Monges, cliquez sur le document ci-dessous.
PAEC Syndicat des Monges – Syndicat de l’Asse
Les MAEC sont souscrites pour une période de 5 ans durant lesquels le contractant devra suivre le cahier des charges fixé par la MAEC et l’animateur du site. Une même exploitation agricole pourra souscrire plusieurs engagements agroenvironnementaux.
Pour plus d’explications, téléchargez la notice d’information du territoire en cliquant sur le lien ci-dessous ou prenez contact avec l’animatrice Natura 2000 du site.
Notice d’information du territoire 2015 Vallée de l’Asse Massif des Monges
Qui peut souscrire à une MAEC ?
Tous les agriculteurs (entre 18 et 60 ans)
Les GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) et formes sociétaires à jour de leurs redevances environnementales auprès de l’Agence de l’Eau
Les entités collectives (associations foncières pastorales, groupements pastoraux, etc…)
Les parcelles engagées doivent se situer au sein du site Natura 2000 et doivent être déclarées par un agriculteur à la PAC comme étant exploitées.
Si le contractant n’est pas le propriétaire, il doit obtenir un accord écrit de celui-ci l’autorisant à mettre en place les actions définies dans la MAEC si celle-ci entraîne une modification de la surface engagée (ouverture de milieu, création de mares…).
Quels types de MAEC sont possibles ?
Les MAEC pouvant être engagées actuellement sur le territoire sont les suivantes :
TYPE DE COUVERT, HABITAT VISÉ ENGAGEMENTS UNITAIRES CODE DE LA MESURE OBJECTIFS DE LA MESURE MONTANT CAHIER DES CHARGES DE LA MESURE
Surfaces en herbe Herbe_09 PA_MO01_HE01 Gestion pastorale 75,44 € Lien à télécharger
Herbe_09+10 PA_MO01_HE02 Gestion pastorale en sous-bois 178,48 € Lien à télécharger
Herbe_09+Ouvert_01 PA_MO01_HE03 Gestion pastorale sur milieu réouvert (1 repasse) 265,56 € Lien à télécharger
Herbe_09+Ouvert_02 PA_MO01_HE04 Gestion pastorale sur milieu réouvert (2 passages) 113,56 € Lien à télécharger
Herbe_09+Ouvert_03 PA_MO01_HE05 Gestion pastorale sur écobuage (3 brûlages) 143,00 € Lien à télécharger
Herbe_06 PA_MO01_HE06 retard de fauche (20j) 120,86 € Lien à télécharger
Herbe_04 PA_MO01_HE07 retard de pâturage 75,44 € Lien à télécharger
SHP_02 PA_MO01_SHP2 Entretien des surfaces en herbe collectives 47,15 € Lien à télécharger
SHP_02+Ouvert_02 PA_MO01_HE08 Maintien ouverture des surfaces en herbe collectives (2 passages) 85,31 €
SHP_02+Ouvert_03 PA_MO01_HE09 Entretien des surfaces en herbe collectives sur écobuage (3 brûlages) 114,71 €
SHP_02+Herbe_09 PA_MO01_HE10 Gestion pastorale collective 122,59 €
SHP_02+Herbe_10 PA_MO01_HE11 Gestion pastorale en sous-bois sur surfaces collectives 107,19 €
Milieu_01 PA_MO01_HE12 Mise en défens temporaire (>50%) 110 € Lien à télécharger
Irrig_03 PA_MO01_HE13 Maintien irrigation gravitaire 113,16 € Lien à télécharger
Irrig_03+Herbe_06 PA_MO01_HE14 Retard de fauche sur milieu irrigué 234,02 € Lien à télécharger
Irrig_03+Herbe_04 PA_MO01_HE15 Retard de pâturage sur milieu irrigué 188,60 € Lien à télécharger
Milieux aquatiques Linea_07 PA_MO01_PE01 Restauration de mares 149,16 € Lien à télécharger
Linea_03 PA_MO01_RI01 Entretien des ripisylves 1,5 € Lien à télécharger
Cultures légumières Phyto_03 PA_MO01_LG01 Absence de traitement phyto 310,71 € Lien à télécharger
Cultures légumières PRM PA_MO01_PRM1 Protection des races menacées 200 € Lien à télécharger
Surfaces en herbe SHP_02 PA_MO02_SHP2 Entretien des surfaces en herbe collectives 47,15 € Lien à télécharger
De nouvelles MAEC peuvent être montées chaque année en fonction des projets et des exploitants souhaitant s’engager.
Comment s’engager dans une MAEC ?
Vous pouvez le faire en contactant le SMDBA et l’animatrice Natura 2000 du site.
Les demandes doivent être déposées à la DDT avant le 15 mai, dans le dossier PAC. Un diagnostic préalable est indispensable et doit être joint au dossier de demande.
https://www.pelouse-gazon.com/robot-tondeuse